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Le fleuve de la Manambolo est un des plus beaux de Madagascar à parcourir. Les paysages sont variés et les sites sur son parcours sont aussi nombreux que passionnants.
Manambolo (La)
Fleuve
Transport
0 m
A l'Ouest et au niveau d'Antananarivo.
Les paysages sont magnifiques surtout si l'on prends le temps d'explorer des sites annexes du fleuve.
De nombreuses espèces animales sont présentent le long du fleuve, mais il en est une qui est permanente c'est le crocodile.
Dans les années 90 une équipe allemande avait décidé de descendre le fleuve de la Manambolo en se faisant déposer par hélicoptère bien en amont d'Ankavandra, dans une zone complètement sauvage. Mal leur en à pris. Après quelques minutes de navigation ils se sont trouvés encerclés et attaqués par une myriade de crocodile. C'est avec les plus grandes difficultés qu'ils ont pu rejoindre la rive, en repoussant les reptiles à coup de pagaies, et attendre les secours. Les crocodiles qui ne connaissent pas l'homme sont toujours beaucoup plus téméraires, que ceux qui ont déjà été chassés.
Sakalava.
Pour la navigation, elle se situe entre avril et octobre. En dehors de cette période la navigation peut-être dangereuse.
Dans tous les villages le long du fleuve ce que l'on retient c'est la gentillesse des villageois, leur curiosité et le déroulement lent des activités quotidiennes. Lors de la descente le calme est encore plus impressionnant compte-tenu des étendues immenses que sillonne le cours d'eau. Ensuite en entrant dans les gorges, la prise de conscience de l'isolement devient très nette, sans être inquiétante tant l'ambiance sonore gorgées de gazouillis d'oiseau et cris de lémuiens est enchanteresse.
Encore confidentielle dans les années 80, la descente de la Manambolo tend à devenir un classique. Pour autant peu nombreux sont les réceptifs touristiques à proposer ce périple dans des conditions professionnelles. La visite des nécropoles Vazimba pose le problème du pillage des sépultures. A ce jour le phénomène est anecdotique, mais il faut rester vigilant et respectueux.
Bien qu'il soit possible de descendre le fleuve en rémunérant un piroguier d'un des villages le long du fleuve, il est fortement déconseillé de le faire. Au mieux en cas de problème, celui-ci détalera, au pire il vous détroussera avec des risques de violence.
Lors de la descente en pirogue ou en canoë il est parfois nécessaire de descendre pour pousser l'embarcation qui frotte trop sur le fond sableux. Deux précautions sont à observer :
Le grand intérêt de la Manambolo est de conduire à l'entrée sud des petits Tsingy du Bemaraha.
Descente en canoë
Baignades en piscines naturelles
Randonnées
Visite de nécropoles
Visite des petits Tsingy du Bemaraha
Bivouac dans les gorges
Il est possible de dormir à Ankavandra, le reste de la descente seul le campement est possible.
Possible de se restaurer à Ankavandra. Ailleurs le pique-nique est de mise.
Aucune possibilité de soins. Trousse de premiers secours indispensable.
Deux aérodromes sur le parcours :
Ankavandra, lieu de commencement de la descente de la Manambolo est accessible en voiture tout-terrain.
Une fois dépassé Ankavandra et jusqu'à Bekopaka puis au-delà de Bekopaka, sur les rives du fleuve seul la marche à pied est possible.
Le point de départ de la descente classique du fleuve (Ankavandra) et le point d'arrivée (Bekopaka) sont accessibles en avion.
La pirogue ou le canoë sont les seuls moyens de transport sur le fleuve, en raison du faible tirant d'eau possible.
Seule évacuation possible, depuis Ankavandra et Bekopaka par air sur Antananarivo. Sinon périple long et pénible sur Morondava, d'où il faudra rejoindre de toute façon Antananarivo.
A l'exception d'Ankavandra et de Bekopaka où la gendarmerie est présente, aucune force de police n'existe le long de la Manambolo. L'absence de provocation et la discrétion sont les meilleures garanties de sécurité.