****
Le fort Manda figure dans la petite liste des vestiges de l'histoire malgache. Il est l'un des cinq fort érigés par Radama Ier pour consolider sa souveraineté sur la côte Est du pays vis-à-vis des français et des anglais. La forteresse circulaire a une circonférence de 70 m, les murs de 9 m de hauteur ont une épaisseur de 7 m. La construction s'est faite à base de sable, avec l'utilisation d'un mélange de blancs d'oeufs et de résine d'arbre comme liant. L'imperméabilisation est réalisée avec de la poudre de corail et de carapace de tortue. Le fossé défensif extérieur a une profondeur de 5 m. L'entrée se trouve dans la partie Sud du Fort.
Fort Manda (Le)
Manda = fort
Historique
24°C
26.6°C
20.9°C
3000 mm
425mm
97 mm
01:00:00
3 850 m2
Climat équatorial
Le début du XIXème siècle est caractérisé par la construction de plusieurs forts par les Merina sous le règne de Radama Ier. Lui-même agissant sous l'impulsion des Anglais, car l'objectif était double. Sur le plan intérieur, Radama Ier consolidait sa conquête de la côte-Est, et sur le plan extérieur il s'agissait de lutter contre les invasions étrangères sur la route des Indes, et plus particulièrement les tentatives françaises.
Selon la tradition orale, la contribution en oeufs de la population pour la construction du fort était obligatoire et a été fixée à un oeuf par jour pour les plus de 18 ans. On a pu alors réunir alors quelques 187.000 oeufs pour les 8 années de construction du fort.
La légende dit qu'il fallait quelques centaines de personnes pour pouvoir fermer le fort parce qu'auparavant la porte était une grande pierre circulaire.
A peu près 25.000 soldats de l'armée royale malgache étaient cantonnés en permanence dans le fort tout au long de la royauté (XIXè siècle).
Edifice circulaire, vestige de l'histoire malgache, le fort a été construit à partir de sable, de résine d'arbre ; de blanc d'oeufs comme enduit ; de poudre de corail et de coquillages, de carapaces de tortues pour l'imperméabilité. Les murs du fort font 7 m d'épaisseur et 9 m de hauteur sur une circonférence de 70 m avec un fossé extérieur de 5 m de profondeur pour le fossé. L'entrée principale se trouve dans la partie Sud du Fort.
Betsimisaraka.
A l'extérieur de l'entrée du fort, quelques marchands de colliers de graines richement colorés.
L'activité économique du fort se résume aux recettes de ses visites.
Toute l'année.
On se croirait dans le décor d'un tournage de film de pirates. Les visiteurs sont peu nombreux, le calme est assuré, et la conception des lieux nourrit la curiosité. La vue sur la côte est belle.
La restauration des lieux ne serait pas un luxe, et la reconstitution d'un intérieur pour la maison du gouverneur serait un plus. La restitution des pièces d'artillerie pillées est utopique, à défaut le ré-équipement par des copies est souhaitable. Enfin un exposé beaucoup plus riche de l'histoire du fort, des 4 autres forts de la région et du contexte de cette période manque beaucoup. Le niveau des rares panneaux d'affichage et du discours du guide sont parfaits pour des écoliers du secondaires, mais pour une attente un peu plus élevé on reste sur sa soif.
Le site est propre, c'est suffisamment rare pour le souligner.
La forme circulaire de l'architecture et les techniques de construction.
Visite du fort.
Les offres de restaurations prolifèrent à Mahavelona, mais un pique-nique à l'extérieur du fort se déroulera dans un cadre très agréable.
Aucun débit de boisson sur le fort, les plus proches sont à Mahavelona soit 900 mètres.
Il n'y a aucune de fourniture électrique sur le fort.
Bien que le goudron de la RN5 soit criblée de trous et qu'il y ait une courte piste menant au fort, l'accès reste possible en véhicule léger depuis Toamasina.
Possible en taxi-brousse depuis Toamasina, demander à descendre à l'embranchement de la piste menant au fort signalé par le panneau "Fort Manda" sur le bord de la route.
Depuis la route RN5 le fort est accessible par une courte piste en moins de 10 minutes. Du centre de Mahavelona il faut compter environ 20 minutes.
L'évacuation doit se faire sur Toamasina.