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Sur la pointe à l'extrême sud de la Grande île, appelée Cap Sainte-Marie, un phare encore fonctionnel guide les navires qui passent à cet endroit particulier où se rencontrent l'Océan Indien et le Canal de Mozambique. Située dans la Réserve Spéciale Cap Saint Marie, cette tour est sous la surveillance d'un brave homme qui y reste chaque nuit et qui, pendant le jour, ouvre le site aux visiteurs en leur expliquant fièrement son travail de gardien de phare.
Phare de Cap Sainte Marie (Le)
Tanjona Vohimena
Géographique
Phare
24.2°C
27.6°C
19.9°C
413mm
83mm
11mm
00:30:00
141 m
110 m
Le phare se trouve à l’extrême Sud de la pointe méridionale de Madagascar au Sud de Tsihombe dans la Région de Fort-Dauphin.
Il s'agit des tarifs pour entrer dans le parc :
Adulte Etranger - Parcs Natures 45 000 Ar
Enfant Etranger 25 000 Ar
Adulte Malagasy 2 000 Ar
Enfant Malagasy 500 Ar
Du phare, on aperçoit bien évidemment la mer et les falaises. Mais on peut également voir des tortues, de la végétation naine et de juillet à septembre, des baleines à bosse.
Le phare de Cap Sainte Marie est situé dans une région de plateaux calcaires. Le sol est constitué principalement de sable.
- Sognogne (endémique localement)
- Jabihy (endémique dans le Sud de Magagascar)
- Somontsoy/Rose du cap (endémique régionalement)
- Euphorbia capsaintemariensis (endémique localement)
- Daro (endémique de la région chaude)
- Tatao (endémique régionalement)
- Vaho (endémique à Madagascar)
- Famehelolo (endémique régionalement et à Madagascar)
- Fatidronono (endémique à Madagascar)
- Velomihanto, une orchidée (endémique régionalement)
- Lambakoake (endémique régionalement)
- Vahinamalo (endémique à Madagascar)
- Laza (endémique à Madagascar)
- Farehitr’ala (endémique à Madagascar)
Tortues radiées
Tortues araignées
Oiseau de perle
Coua, tivoky
Coua géant, eoky
Coua, aliotsy
Bemine
Roussette
Sitry
Boa
Microcède
Climat de savane avec hiver sec
Le phare a été construit en 1950 suite à une mission d’inspection envoyée par le ministre français des Travaux publics en 1948 qui a estimé qu'il fallait un phare puissant pour les navires allant de l’Afrique du Sud vers l’océan Indien.
Haut de 18 mètres, le phare s'élève à 192 m. Sa portée est de 23 miles. Sa zone s'étend des côtes de Tuléar à Vangaindrano. En plus du phare, en mortier et en pierres, il y a la maison du gardien.
Les Antandroy et les Mahafaly.
Le nom Antandroy provient de la nature épineuse de la végétation locale. Dans ces régions hostiles à l’homme, les Antandroy perpétuent une culture pastorale austère à la recherche de points d’eau et de nouveaux pâturages.
Mahafaly signifie « Qui rend heureux » ou « qui rend tabou ».
Vue magnifique du phare sur l'océan indien et le Canal du Mozambique même si le vent violent permanent peut être un peu fatigant à la longue.
Les tortues sont fady dans la Réserve où se trouve le phare.
C'est dans la réserve spéciale de Cap Sainte Marie où se situe le phare que l'on a retrouvé des restes de l'oiseau éléphant, un oiseau mythique d'une hauteur de 3 mètres et dont la femelle pondait un oeuf pouvant contenir jusqu'à 8 litres de volume. L'oiseau éléphant aurait vécu dans le Sud de Madagascar il y a 700 ans et aurait été exterminé par l'homme.
Le phare se trouve dans la zone la plus méridionale de Madagascar.
Admirer la vue.
Visiter le phare.