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Antananarivo est une capitale de PMA (Pays les Moins Avancés), avec tout ce que cela comporte de misère, de pagaille et de pollution. Plusieurs communautés y sont établies depuis longtemps sans pour autant qu'il y ait de réels échanges entre elles. Malgré une urbanisation anarchique il subsiste, épars, plusieurs sites ou éléments remarquables. La ville doit sa naissance à la valeur du site qui assurait la domination de la plaine : l’installation sur la colline d’Andohalo. Les influences européennes, attirées par la solidité de la petite royauté d’Antananarivo, aidèrent à son extension et donnèrent ainsi l’élan à la capitale, autour de laquelle s’effectue le rassemblement national : à la fin du XIXè siècle, la ville devait compter près de 50 000 habitants. C’est ainsi que l’île malgache a une capitale montagnarde centrale, mais ce n’est que peu à peu que la valeur de la situation de l’Imerina, ses relatives facilités d’accès, se sont dégagées. La fonction essentielle reste administrative, favorisée par une centralisation inévitable dans un état en voie de développement. Antananarivo est avant tout le siège du gouvernement, des grands services d’exécution, des organismes économiques, de l’assistance technique, de l’Université. Les missions d’information, nationales ou internationales, s’y succèdent. C’est aussi le noeud de communications le plus important de l’île : le réseau routier régional est le plus dense du territoire, les grands axes nationaux partent de Tananarive. L’Aéroport d’Ivato est le centre d’un réseau de lignes intérieures et extérieures.
Antananarivo
Iarivo, Tana, Tanàna, Tananarive, Vohitsara.
Antananarivo / "La ville des milles" ou "A la terre du peuple", suivant les versions.
Iarivo / Le nom affectueux donné par les natifs.
Tana / Le nom abrégé.
Tanàna / "La ville".
Tananarive / Le nom du temps de la colonisation française.
Vohitsara / "Belle colline", pour les amoureux de la Haute ville. Ce terme a pour origine les récits de plusieurs voyageurs étrangers, au cours des siècles passés.
Grande ville
Administrative
85 km2 et 19 communes suburbaines périphériques sur 460 km2
3 millions d’habitants
2 millions d’habitants
18.4°C
21.1°C
15°C
1317mm
304mm
9mm
1483 mètres
1245 mètres
Mahajanga - 578 km - RN4 - Nord-Ouest
Antsiranana - 1174 km - RN4/RN6 - Nord
Anjozorobe - 91 km - RN3 - Nord-Est
Toamasina - 353 km - RN2 - Est
Antsirabe - 169 km - RN7 - Sud
Fianarantsoa - 395 km - RN7 - Sud
Tôlanäro - 1 107 km - RN7/RN13 - Sud-Est
Toliara - 935 km - RN7 - Sud-Ouest
Tsiroanomandidy - 246 km - RN1 - Ouest
A mi-distance entre le Nord et le Sud de l'île et à un tiers de la côte Est.
Région d'Antananarivo nord
Nosy Alanana (Toamasina)
Betsimitatatra (La)
Ambohimanarina
Ikopa (L')
Les collines d'Antananarivo sont granitiques.
S’il est possible de voir quelques cocotiers, ravinala (arbre du voyageur), yuccas, hibiscus, bambous, frangipaniers,bougainvilliers et bananiers dans de rares espaces publics, avenues et débords de jardin privés, ce n’est certainement pas à Antananarivo qu’un amateur de botanique sera enchanté. Il trouvera surtout les jacarandas violets, qui fleurissent à la mi-octobre et perdent leurs feuilles vers la fin du mois de novembre, en pleurant des larmes parfumées…
Climat tempéré chaud avec hiver sec (Chinois) été tempéré
Antananarivo est la capitale économique et politique de Madagascar. Son lieu de naissance est la plus haute colline de la ville : Analamanga. A l’origine, les premiers occupants de la ville étaient les « Vazimba ». Mais en 1610, le roi Andrianjaka déloge de la colline les tribus vazimba. L’histoire de la cité en tant que capitale commence à cette époque. Il fit bâtir son palais (ou Rova) sur le site de l’actuel palais de la reine. Tout au long de la période du Royaume, la ville s’est peu à peu développée avec la création de quelques quartiers autour du Rova.
En 1895, Les Français s’emparent de la ville. Elle devient alors la capitale de la colonie française de Madagascar. La puissance coloniale transforme la ville : assèchement des marais, création de nouveaux quartiers, d’administrations, d’avenues, d’égouts, de tunnels, du chemin de fer, de voies de communication avec les côtes. Sous la tutelle française, la ville connaît un important développement.
Lors de l’accession à l’indépendance du pays en 1960, Antananarivo conserve son statut de capitale. Des travaux d'urbanisme ont été mis en place pour l'extension de la ville mais à partir des années 70 le développement devient incontrôlé. D'où le visage actuel de la ville.
« Tous les voyageurs qui veulent aller à la capitale doivent en demander la permission à la reine, et attendre à une journée au moins de distance la décision du sikidy, qui fixe le jour et l'heure où ils peuvent faire leur entrée. Il faut observer rigoureusement le jour et l'heure indiqués, et si, dans l'intervalle, le voyageur tombe subitement malade et se trouve dans l'impossibilité d'arriver aux portes de la ville au moment prescrit, il doit adresser un nouveau message à la reine et attendre une seconde décision du sikidy, ce qui fait perdre plusieurs jours, et souvent plusieurs semaines. »
Ida Pfeiffer, Voyage à Madagascar, 1857.
Andrianjaka construit le premier palais (rova) et le fait garder, selon la légende, par 1000 hommes (arivo).
La ville s’est édifiée sur le site stratégique de la colline d’Analamanga, qui domine une plaine rizicole irriguée par les rivières Ikopa et Sisaony : la plaine du Betsimitatatra. En son point culminant a été implantée la « maison royale » (Rova). La ville s’est ensuite étendue à flanc de coteau jusqu’à sa base. Après la seconde guerre mondiale, les premières industries se sont installées dans les rizières, et l’extension a englouti les 18 collines environnantes ainsi que leurs villages. Une topographie complexe et un urbanisme chaotique font du Rova le seul point de référence visuel, de tout point de la ville. Depuis les années 1960, l’urbanisation galopante a envahi les rizières de la périphérie.
Les maquettes de bateaux et les soldats de plomb, sans être de l’artisanat ancestral, sont propres à Antananarivo. Sinon, l’essentiel de l’artisanat pratiqué dans l’île l'est également à Antananarivo ou à défaut, proposé à la vente. La qualité est souvent inférieure à celle des régions d’origine, sauf dans quelques ateliers dirigés par des Européens, qui se sont passionnés pour l’artisanat malgache au point de le transcender.
Les centres d’intérêt peuvent sembler peu nombreux par rapport à la superficie de la ville : le Rova, le Palais du Premier Ministre, le parc zoologique de Tsimbazaza, et les marchés. L’intérêt d'Antanananarivo est pourtant multiple ! Signalons, entre autres, l’atmosphère des quartiers de la haute ville avec ses ruelles pavées, ses escaliers tortueux, ses maisons étroites, son architecture aux multiples influences, et ses discrets jardins de poinsettia/madagascaris, de bougainvilliées, d'hibiscus, de frangipaniers, de jacarandas ou de lianes aurores aux trompettes oranges. Signalons aussi l’animation de l’ « Avenue de l’Indépendance » et les adresses secrètes où des savoir-faire insoupçonnés s’activent à l’insu des touristes…
Antananarivo est, avant tout, le centre du commerce et des affaires. Un tissu industriel modeste témoigne d’un retard lié au passé colonial (exploitation des matières premières).
La meilleure période s’étend de mi-avril à mi-octobre, c’est-à-dire pendant l’hiver.
L’été y est plus pénible que partout ailleurs dans le pays, car l’absence de vent, l'atmosphère moite, concentrent une pollution excessive. L’agitation, la circulation et la nervosité sont à leur comble. En été, le ciel, laiteux, s'assombrit en fin de journée, lorsque la pluie rafraîchit enfin l’air. Des couchers de soleil remarquables viennent parfois sauver le tableau…
Capitale du pays, Antananarivo domine le berceau de l’histoire malgache : l’Imerina. La région de l’Imerina, à vocation agricole et aux paysages de collines déboisées, de lacs, de forêts et de hameaux traditionnels, comprend de nombreux sites intéressants dans les Région d'Antananarivo Nord et Région d'Antananarivo Sud.
Le premier contact est déconcertant, difficile, voire insupportable pour certains. Pollution, embouteillages, misère, mendicité, saleté et délabrement sont les premières images retenues. Ce n’est pourtant pas une ville ordinaire : il s’agit d’une cité historique dont la croissance vertigineuse (50.000 individus en 1930, près de 3 millions en 2010), s’est faite dans l’anarchie à partir de 1972.
De charmantes maisons côtoient des baraques en matériaux de récupération, des villas luxueuses, des petits immeubles de béton sans âme et des entrepôts. Quelques quartiers aux ruelles inextricables, avec leurs escaliers raides et délabrés, jouxtent des quartiers aux rues planes et au quadrillage rigoureux. Des jardins publics, aussi négligés que bruyants et pollués, alternent avec d’agréables esplanades silencieuses, à l’air vivifiant.
À côté des 4x4 clinquants et autres voitures de luxe, des véhicules à l’agonie ou d’un temps révolu exposent leurs carcasses sans aucune gêne. Les tenues vestimentaires varient du dénuement à l’ostentatoire, d’une apparence désuète à la dernière mode. Si une petite partie de la population a pour cantine les meilleurs établissements gastronomiques, une autre se nourrit exclusivement dans les poubelles. Antananarivo est bien une ville de contrastes où, semble t-il, les castes ne cessent de jouer un rôle déterminant dans les inégalités. Cependant, l’évolution des formes d’agression urbaine traduit les limites de l'équilibre ancestral.
Son air de ville de province, aux nombreux clochers chrétiens, diffère d’une capitale moderne techniquement développée. Le défi du siècle est urbanistique : l’immensité de la surface demeure liée à la faible hauteur des habitations (deux étages en moyenne), la largeur de ses rues est prévue pour un trafic dix fois moindre, les transports en commun s’émiettent en une myriade de minibus, les logements sociaux sont quasi absents, le réseau d’égouts déficient, l’eau non potable, les délestages électriques et d’eau récurrents… Autant de chantiers à résoudre !
Malgré plusieurs tentatives de décentralisation industrielle, l’exode rural continue. L’absence d’emploi et la rigidité des structures sociales expliquent la fascination pour le mythe de la capitale. Toutefois, l’accès à un logement décent ou la possession d’un véhicule, restent une chimère pour la plus grande majorité de la population. En témoignent ces silhouettes nocturnes et fantomatiques que l’on distingue dans les deux tunnels de la ville, emmitouflées de sacs de riz, ou les très jeunes prostituées qui arpentent les rues sombres…
Antananarivo est à Madagascar ce que Paris est à la France : centre industriel, commercial, économique, politique, administratif et culturel de l’île, elle doit sa situation de plaque tournante à la convergence de ses axes routiers. Ce réseau a été organisé par les colons, à l’image de celui de la France. La RN7 descend vers le Sud, la RN2 part vers l’Est, la RN1 vers l’Ouest, etc. L’ « Avenue de l’Indépendance », véritables Champs-Élysées malgaches, avec ses hôtels, ses boutiques, ses salons de thé et ses sièges sociaux d’entreprises, est le cœur de la ville. Si, encore aujourd’hui, les rizières encerclent Antananarivo et font parfois des incursions entre les habitations, la capitale n’a plus sa superbe ni son charme des cartes postales d’antan !
Du lundi au samedi, elle demeure très vivante pendant la journée, voire effervescente en centre-ville. Le dimanche matin est en revanche plus calme, autour des services religieux, et l’après-midi peut même sembler désert dans plusieurs quartiers.
Contrairement aux autres grandes villes d’Afrique ou d’Asie, la pression de la colonisation a été insuffisante pour que se soient créés des quartiers «européens» et «indigènes».
La grande majorité de la signalisation routière n’est pas matérialisée, les panneaux auraient vite fait d’être "recyclés", mais surtout la transmission du savoir est essentiellement orale. Ne vous étonnez donc pas d’être verbalisé par un agent de police pour avoir emprunté une rue à sens unique dans le mauvais sens, même s’il n’existe pas de panneau, car «tout le monde sait bien que cette rue est à sens unique».
Il faut environ une année de pratique automobile accompagnée d’un Tananarivien, pour assimiler la topographie des quartiers et circuler enfin en solitaire.
Les fonctionnaires sont principalement formés dans la capitale.
Signalons la présence de l’Institut Pasteur et de l’Académie Malgache, centres de recherches scientifiques, historiques, et littéraires.
« Elle était là, cette grande cité, différente de toutes les villes que j'avais vues, assise sur une haute colline de rochers où elle occupe deux kilomètres et demi de longueur : du centre de ses nombreuses maisons émergeait l'énorme masse du grand palais, avec ses vérandas découpées en arcades et son vaste toit blanc qui rayonnait au soleil du matin »
James Sibree, Madagascar et ses habitants, 1873.
« Il flotte dans le ciel des rêves d'outre-temps...
C'est septembre. La nuit est douce et lumineuse,
La lune verse au loin ses rayons languissants :
Tananarive dort, immobile, oublieuse
Sous la caresse exquise et tiède du printemps.
Tananarive dort... et l'astre tutélaire
Veille pieusement sur son sommeil profond...
Les étoiles du ciel et celles de la terre
En couronne de feux se touchent à son front
Dans un rayonnement de calme et de mystère.
Tu dors... et seul, là-haut, dans la paix des sommets
Comme un spectre penché sur ton âme endormie
Montrant du doigt le ciel. Tana, ton grand Palais,
ton grand Palais Royal, à l'heure où tout oublie,
semble se souvenir dans les ciels violets...
Tananarive, dors !... ô ville trois fois chère !
Je t'aime, tu le sais ton enfant gâté.
je t'aime, tu es belle !... Et si mon âme altière
Partout doit réfléchir ta magique beauté
C'est que je suis ton fils et que tu es ma mère ! »
« Tananarive », Elie-Charles Abraham
« Ville aux mille guerriers, aux villages sans nombre,
De puissance et d'orgueil symbole généreux,
Tes peuples ont gardé, paisibles et heureux,
L’image d'un passé fugitif comme une ombre. »
A. Courrejou
La cité des mille, Antananarivo : histoire, architecture, urbanisme. Collectif aux éditions CITE/TSIPIKA 1998 ISBN : 2-912290-05-8
Antananarivo 1/10 000 « Plan de ville », disponible à l’institut géographique et hydrographique national (FTM Lalana Dama Ntsoha RJB. Ambanidia Tél. 229 35. Ouvert de 8h30 à 12h et de 14h à 18h). On l'obtient en librairie sur l’avenue de l’Indépendance, au kiosque du Carlton ou en grande surface (Jumbo Score).
Antananarivo est une ville avec un centre historique en son point le plus élevé et une extension sur les plaines qui l'entourent. Son développement anarchique laisse perplexe le nouveau venu.
Etonnement il n'y a guère que chez une célèbre table d'hôte de la vieille vill que les amateurs de gastronomie pourront savourer l'authentique art culinaire malgache. De très bons cuisiniers malgaches officient dans les meilleures adresses, qui proposent des créations assez originales. Pour le reste, certains plats malgaches courants sont présents dans divers restaurants avec plus ou moins de réussite. Par exemple le ravitoto est en général convenable alors que le romazava est constamment cuisiné sans les fameuses brèdes mafana qui caractérisent précisément ce plat. Ce sera plutôt en province comme dans la région de Diego que le romazava sera plus goûteux. Précisons que l'essentiel des cuisines du monde sont présentent à Antananarivo.
De mi-avril à mi-octobre : prévoir un pull-over ou une polaire, pour les promenades du soir et du matin.
De mi-octobre à mi-avril : privilégier les vêtements de coton amples.
La voiture est le véhicule le plus répandu, il en grouille de partout et le plus souvent de parechoc à parechoc en centre-ville. La voiture est le signe extérieur de richesse N°1. Ainsi le moindre prétexte suffit à la sortir au point qu'il serait insensé d'utiliser les transports en commun, à la limite le taxi est envisagé.
Pratiques et abordables les taxis couvrent Antananarivo et les communes environnantes. Bien sûr il faut marchander, le plus efficace étant qu'un national négocie la course en restant en retrait (invisible) du chauffeur. A tout le moins demander à plusieurs personnes le tarif moyen pour la course souhaité reste un bon indicateur.
Le bus est très économique, mais bien que des efforts aient été accompli pour rendre compréhensible le maillage des lignes en ville, celui-ci reste confus, voire difficile à appréhender. Il ne faut pas envisager de voyager en bus avec des bagages, ça n'est tout simplement pas possible, le taux de remplissage en passager est optimisé au centimètre prêt. D'ailleurs le gabarit de référence pour l'aménagement intérieur est malgache, il est préférable d'être fin et de petite taille pour voyager avec. Les pickpockets raffolant des bus et des marchés, il est conseillé d'être très vigilants. Enfin le système de paiement se fait par secteurs successifs franchis, et restera un mystère pour le néophyte.
Les rares pousses que l'on croise à Antananarivo sont utilisés pour le transport de marchandises.
Pour quitter la capitale plusieurs gares routières sont aménagées pour la plupart en périphérie à l'exception des départ pour la Région de la SAVA et de Mahajanga.
Quelques rares autocars pour rejoindre des villes de provinces existent. D'autres sont mis à contribution pour le transport de personnel d'entreprise.
Le tramway qui devait se développer à en fait disparu. Quelques rails subsistent dans le quartier d'Ankorondrano. Il est évident que le tramway serait "la solution" à l'inextricable embouteillage permanent dont souffre la capitale.
Il est théoriquement possible de quitter ou de rejoindre Antananarivo en train. Cependant la société qui exploite les chemins de fer convergeant vers la capitale ne font actuellement que du transport de marchandise.
La marche à pied est très répandue à Antananarivo, cependant rien n'est fait pour le piéton. Les occasions de se tordre une cheville ne manquent pas, les rares trottoirs survivants d'une époque révolue sont systématiquement squattés par des marchands ambulants, la pollution est suffocante, les coups de klaxon rappellent à l'ordre dès que l'on ne sait plus trop où mettre les pieds. Hormis la marche dans la haute-ville qui est plaisante en semaine, l'intérêt de la marche pied dans le reste de la ville ne peut-être que d'ordre économique.
Venir en avion à Antananarivo est facile, plusieurs compagnies internationales desservent la ville. Aller en province depuis depuis la capitale est aussi aisé.
Tous les opérateurs couvrent la ville et ses agglomérations proches. Cependant les SMS ne sont pas toujours transmis en temps et en heure, particulièrement ceux émis entre 17h30 et 19h00. Il n'est pas rare qu'un SMS envoyé dans cette période n'arrive que le lendemain chez son destinataire.
La BLU (Bande Latérale Unique) est encore en usage pour atteindre les coins les plus reculés du pays.
La poste n'existe plus que dans le centre ville. Le courrier n'est pas sûr, particulièrement les colis et les cartes postales. Pour les correspondances et envois importants il est de loin préférable d'utiliser les services d'un transporteur international.
De nombreux cyber café existent un peu partout, même dans les endroits les plus inattendus. La poste du centre-ville a aussi des ordinateurs connectés sur Internet au service des usagers.
Plusieurs banques locales et internationales sont représentées à dans la capitale. Les distributeurs automatiques de billets sont disponibles dans les principaux quartiers.
Les principales représentations diplomatiques sont concentrées à Antananarivo.
Tous les ministères sont réunis dans la capitale.