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Capitale administrative du Menabe, Morondava est une petite localité située à l'ouest de Madagascar au bord du canal de Mozambique. Ses rues principales sont toutes bordées de boutiques et de petits commerces. Elle présente surtout un intérêt car l'allée des baobabs, incontournable, n'est qu'à quelques kilomètres de là.
Morondava
Morondava qui vient de "Morona lava" signifie " La longue plage"
Ville moyenne
Touristique Balnéaire
75 000
70.000
25 °C
33 °C
14 °C
775 mm
287 mm
0 mm
10 m
Antananarivo - 700 Km - RN7/RN34/RN35
Antananarivo - 719 KM - RN7/RN35
Mahabo - 42km - RN35 - Est
Belo sur Tsiribihina - 106km - RN35 / piste - Nord
Belo sur mer - 81km - piste - Sud
Morondava est une ville située au bord du canal de Mozambique sur la côte centre ouest de Madagascar.
Plage de sable
Climat de steppe (semi-aride) été chaud
Morondava ressemble un peu à une ville du Far West où tous les commerces ont portes closes à l'heure du déjeuner.
Dès le XIIIe siècle, le royaume Sakalava rayonne dans la région.
Au XIVe siècle, la dynastie des Maroserananas fonde le royaume du Menabe, près de Morondava.
Au XVIIe siècle, au plus fort de la traite des esclaves, Morondava accueille les premiers navigateurs portugais et hollandais, venus échanger leurs marchandises contre des esclaves.
Au début du XIXe siècle, Radama Ier souhaite établir son autorité sur la région. Mais sous l’impulsion des chefs traditionnels de Mahabo (lieux sacrés où se trouvent les tombeaux des premiers rois Sakalava), une résistance s’organise qui s'oppose à l’armée Merina. Finalement Radama Ier parvient à conquérir ses terres pour unifier le pays mais des combats sporadiques vont continuer jusque 1883 où les troupes des 2 tribus s'allient contre la France.
En 1895, la colonisation met fin à ces affrontements.
Deux villages sous les eaux
En 1825 et 1835, les Merina, en pleine conquête, installent des garnisons de contrôle non loin des villages de Bevondro et Androvabe. Mais ces deux petits bourgs, situés au sud du delta marécageux de la Morondava, ont été engloutis par la mer.
Naissance de Morondava...
Vers 1865, quelques étrangers se sont installés dans la région peuplée de Vezo et de Sakalava. Sur les terres irriguées de la côte, on dénombre alors quelques Indiens, des Portugais et même deux Français, Samat et Grevé. Un nouveau village, Nosimiantroka, est même construit. Malheureusement, quelques années plus tard, il disparaît, noyé par les eaux. Désormais, la population va s'installer sur des terrains plus stables, au nord de la Morondava et vont baptiser l’endroit du nom de la rivière.
Du rouge
Ici encore la mer est teintée de rouge, ce qui explique le nom du royaume (Menabe = très rouge).
- Quelques demeures d’architecture coloniale
- Maisons de pierre ou de bois à étage,
- Anciens comptoirs aux façades délavées,
- Edifices religieux
- Bâtiments administratifs
- Sakalava
- Vezo
- Indo-pakistanias
- Chinois
- Comoriens
- Européens
- Deux communautés religieuses cohabitent à Morondava (islam sunnite et protestantisme luthérien).
Morondava est réputée pour ses belles imitations de stèles funéraires sacrées Sakalava et Vezo.
Sculptures en bois (de petits boutres (botry) et des statuettes, petites pirogues, broderie...
- Activités de pêche, en particulier les crustacés
- Chantier naval
- Un peu de tourisme
- Culture de riz, de maïs, de manioc et de coton aux alentours de la ville.
- Production de sucre (par les Chinois)
- Elevage de zébus.
Morondava est une ville curieuse, paisible et agréable. Son ambiance indéfinissable la rend même captivante. Dans le centre ville, on prendra plaisir à flâner le long de l’avenue, tout y semble au ralenti, les gens ne se pressent pas.
Malgré les digues, la mer gagne peu à peu sur la côte, menaçant les bungalows alignés sur la plage, comme à Nosy Kely, quartier où sont regroupés la plupart des bars, restaurants et hôtels de Morondava. Il faut imaginer que dans les années 60, la mer arrivait à un kilomètre de l'actuel rivage, d'ailleurs, ici et là, on aperçoit des bâtiments qui ont dû être abandonnés à cause de la montée des eaux.
Les fameuses boutres...
On dit que les plus belles Goélettes qui sillonnent la côte ouest de Madagascar sont fabriquées à Morondava ou à Belo sur Tsiribihina.
Une ville très commerçante
A Morondava, en plus de l'hôtel de ville, il y a entre autre une chambre de commerce, un bureau de poste, trois pharmacies, un hôpital et plusieurs centres de soins, mais très vétustes, des laboratoires pour les analyses médicales, deux cybercafés, plusieurs dentistes, de nombreux médecins indépendants, quatre petits magasins de bricolage (relativement bien achalandés), deux boulangers (dont un pâtissier... sur commande), une agence immobilière, un nombre important de guides et voyagistes, quatre stations service et une discothèque, moultes restaurants et hôtels.
Un guide pour les tombeaux Sakalava
Pour la visite des tombeaux, il est indispensable d’être accompagné d’un guide malgache agréé. Pour en trouver un, il faut contacter le bureau provincial du Ministeran’ny kolontsaina sy ny serasera (le ministère de la culture et de la communication), au Fivondronana (tous les taxis connaissent) ou à l’hôtel Les Bougainvilliers. N'oubliez pas d'apporter du rhum pour en verser un peu sur le sol en hommage aux ancêtres.
Morondava est célèbre pour ses baobabs, ses goélettes, ses tombeaux et ses villages de pêcheurs.
Visiter la ville et les villages de pêcheurs environnants.
Baignade
Morondava peut être le point de départ pour partir à la découverte des Tsingy de Bemaraha.
Aller admirer les pêcheurs sur la plage qui recousent la voile carrée de leur pirogue à balancier.
Se rendre au port pour aller voir les boutres arabes et les goélettes.