Les forêts pluviales tropicales, dites aussi forêts ombrophiles, appartiennent au groupe des forêts humides sempervirentes qui ont la particularité de conserver toute l’année un feuillage vert ou d’être toujours fleuries.
Certains parcs naturels de Madagascar sont constitués de forêts pluviales tropicales comme ceux d’Andasibe, de Ranomafana, de Masoala et de la Montagne d’Ambre. Ce sont les derniers vestiges des forêts primaires qui occupaient avant des millions d’hectares et qui n’ont pas survécu à l’exploitation intensive par l’homme.
La particularité des forêts pluviales malgaches est d’abriter près de 6 000 espèces végétales et de constituer des refuges pour nombre d’espèces animales qui ont vu leur territoire se réduire de façon critique avec la déforestation.
En 1988, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a dressé en coopération un plan d’action pour la sauvegarde et le reboisement de ces forêts.
Une forêt galerie se caractérise par une végétation dense qui accompagne un cours d’eau ou une zone humide. Elle a souvent une forme longue et étroite.
Madagascar possède de nombreuses forêts galeries mais seulement l’une d’entre elles fait l’objet d’une protection officielle. Elle se situe dans la réserve de Bez Mahafaly, dans la région Atsimo Andrefana, et longe la rivière Sakamena sur une surface de 80 hectares. Elle est majoritairement composée de tamariniers et abrite un riche éco-système aquatique et animal.
Les savanes de Madagascar se situent dans les régions de l’Ouest, du Sud et occupent aussi une portion des hautes terres. La savane se caractérise par un espace propre aux régions chaudes dominées par une longue saison sèche couvert par des plantes herbacées.
À l’Ouest et au Sud de Madagascar, la savane est composée, de baobabs, de palmiers et de tamariniers. La savane malgache couvrent 70% de la superficie de l’île et fait l’objet d’incendies à intervalles réguliers. Elle est utilisée par les populations locales comme réserve de pâturage et pour faire de la culture sur brulis.