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Transports intérieurs aériens

L’existence des compagnies aériennes malgaches remonte aux années 1960, après la naissance de la société nationale de transport aérien MADAIR  (fruit de l’association des deux compagnies Air Madagascar et Air France). Un an plus tard, MADAIR a changé de nom pour devenir AIR Madagascar .

 

Actuellement, Air Madagascar est la seule compagnie aérienne autorisée à effectuer des vols réguliers sur la grande île, une activité qui accapare presque la totalité des vols intérieurs. Malgré cela, les compagnies privées ne sont pas en reste car il existe  quelques compagnies aériennes certifiées au niveau de l’Aviation civile de Madagascar (A.C.M.) qui effectuent des vols d’affaires, des vols touristiques et des évacuations sanitaires à l’intérieur de l’île telle que : ASSIST AVIATION, S.T.A. (Aviation d’Affaire et Tourisme), M.T.A, GS AVIATION; H.F.F, SKY SERVICE (Majunga), AERO MARINE.

 

La majeur partie des vols régionaux sur la grande île est assurée par la compagnie Air Madagascar, avec des tarifs assez élevés si on raisonne à partir du pouvoir d’achats de la population malgache, à titre d’illustration un vol Antananarivo - Tamatave s’élève à peu près 653 600 ariary pour les résidents, 1 045 600 ariary pour les non-résidents (renseignement : agence de voyage, date du 27 juillet 2015).

Transports intérieurs terrestres

LES GARES ROUTIERES

 

Les gares routières se situent le plus souvent à la sortie des villes sur l'axe routier de la destination concernée. Elles sont désignées sous le nom de "stationnement des taxis-brousse". Les compagnies ont des petits guichets fait de planches où les tarifs et les destinations sont affichés. Il ne faut pas se précipiter pour acheter son billet, mais commencer par faire le tour des compagnies et à demander à des voyageurs malgaches ce qu’il paye. Il existe théoriquement une liste des tarifs officiels fixés pour chaque type de véhicule par le gouvernement. Une fois le choix effectué, acheter le billet (qui fait office de justificatif et qui est remboursable) et vérifier si la place correspondante convient. Les meilleures places se trouvent aux côtés du chauffeur. L’astuce consiste à négocier de préférence la veille du départ une place à l’avant avec le chauffeur voire à doubler la mise pour occuper deux places à l’avant sans hésiter à faire respecter ce choix.

 

 

LE TAXI-BROUSSE

 

Tout véhicule de transport en commun reliant une localité à une autre est un taxi-brousse quelque soit la distance. Les bas prix pratiqués et le maillage immense du réseau en on fait le transport collectif le plus populaire. Si la circulation en taxi-brousse garantit le dépaysement et le contact avec la population locale il n’en resta pas moins éprouvant et dangereux. L’utilisation maximale du moindre espace par les propriétaires de ces flottes a conduit à un aménagement intérieur exigüe à peine supportable pour les morphologies locales et très pénible pour les occidentaux généralement plus grands. Le souci d’économie n’épargne pas l’état des pneus et des freins, ni la fatigue ou la compétence des chauffeurs. Soyez toujours vigilant sur les conditions de sécurité, notamment le style de conduite adopté, des accidents se produisent régulièrement. Il ne pas hésiter à quitter un taxi-brousse pour en chercher un autre à la prochaine ville en cas de doute. Lorsqu’un véhicule, par vocation toujours bondé, quitte la route pour un ravin le nombre de décès peut se compter en dizaines. Fort de ce constat, quelques coopératives qui utilisent des cars ou des minibus mettent l’accent sur la sécurité moyennant un coût plus élevé largement mérité. Des sièges passagers plus spacieux et un bon état du véhicule sont des indices favorables. Vos bagages seront attachés sur le toit, il faut éviter d’y laisser des objets fragiles et précieux. A chaque arrêt jeter un coup d’oeil pour vérifier qu’il reste bien fixé. Garder aussi avec soi de quoi se couvrir, boire et grignoter. Eviter les taxis brousse de nuit plus sujets aux attaques de bandits, même s’ils roulent en convoi. Les pannes sont fréquentes, la patience et la bonne humeur sont de mise. Programme musical local imposé pour la durée du trajet.

 

TAXIS DE VILLE ET TAXIS SPECIAUX

 

Les taxis de ville sont très nombreux dans la plupart des grandes agglomérations. Ils sont individuels ou collectifs en prenant d'autres passagers au départ ou en cours de route. Ce sont majoritairement des 4L et des 2 CV codifiés avec la couleur beige crème (parfois R9 et R11 blancs aux aéroports). On en trouve autour des aéroports (taxis agrées et plus cher), des gares, des stationnements de taxis-brousse, des hôtels, des administrations, des marchés. On peut tenter de héler un taxi pendant sa course, ses occupants étant parfois intéressés par le partage des coûts. Les taxis n'ont pas de compteur, mais les prix sont fixes. Négociez avant de monter, le mieux étant d’être accompagné d’un malgache qui déterminera le prix pendant que vous resterez hors du champ de vision du chauffeur. Toujours régler à destination. Les tarifs sont toujours plus élevé la nuit.

Ce que l’ont appelle « taxis spéciaux » sont des taxis-ville que l’on loue, pour soi, à l'heure ou à la journée. C’est une formule pratique pour explorer une ville et ses environs. Il est indispensable de noter l’accord passé avec le chauffeur et de ne payer qu'à la fin de la prestation. Les chauffeurs peuvent faire office de guides et rendre nombre de services. Si l’on est pressé, il faut s’assurer avant d'embarquer, de ne pas devoir passer à une station-service. En journée, il est préférable d’éviter les taxis stationnés devant les hôtels car ils sont plus chers ; mais la nuit, ils sont plus sécurisants.

 

LES FEUX DE SIGNALISATION

 

Il y a bien eu quelques feux de signalisation à Madagascar, moins d’une dizaine pour tout le pays ! Il en reste un vestige datant des années 1960 à l’intersection de l’avenue de l’indépendance avec la rue Radama. Un don de la communauté Chinoise avait équipé le carrefour du boulevard Rajaonah au niveau des assurances Ny Havana en 2003 mais ils n’ont fonctionné qu’une année et ont disparu dans le recyclage local.

 

AUTO-STOP

 

La pratique de l’auto-stop dans sa version gratuite est inexistante à Madagascar.

 

MARCHE A PIED

 

La marche à pied en ville peut-être agréable dans les quartiers peu pollués. La notion de trottoir est très particulière parce qu’ils souvent chaotiques dans leur état et trop souvent assimilé à un espace par les commerçants à la sauvette. Si bien que l’on se retrouve souvent à marcher sur la chaussée avec les voitures.

Pistes

Afin de voyager en toute sécurité sur les pistes, il est nécessaire d’élaborer préalablement un plan de route et de s’en tenir aux temps impartis. Il est fortement déconseillé de rouler la nuit : celle-ci est propice aux attaques. Il convient d’être très vigilant lorsqu’on circule sur des pistes de sable car elles peuvent receler des pièges difficile à détecter. De façon général, il est conseillé de ne pas rouler trop vite sur une piste même si sol paraît plat et stable.

Routes

À Madagascar, plusieurs type de routes peuvent se présenter : des routes bitumées en bon état, des routes autrefois bitumées dont l’asphalte a subi un vieillissement précoce en raison des pluies et de la chaleur, des pistes de rocailles, des pistes en terres et des pistes de sable.

De nombreuses routes sont impraticables entre les mois de novembre et mars au moment de la saison des pluies. Il convient ainsi de se renseigner avant de prendre son véhicule.

Quant aux « routes nationales », elles n’ont souvent rien à voir avec l’idée qu’on peut s’en faire.

En ce qui concerne le comportement adapté sur les routes : il ne faut pas hésiter à klaxonner pour prévenir de ses intentions, que ce soit pour manifester son intention de doubler ou pour avertir un piéton qui marche sur le côté de la route qu’il doit faire attention.

En cas d’accident, il convient de reconnaître l’infraction et d’expliquer que votre assurance prends en charge les dommages qui ont été causés par vous. Un constat de police doit être dressé.

De plus, en ville, il est préférable de ne pas circuler avec les vitres grandes ouvertes. Enfin, si vous êtes amenés à rouler au pas ou même à devoir stopper votre véhicule en raison d’un embouteillage ou d’un autre prétexte, il est recommandé de verrouiller les portes.