La chasse est un privilège qui devrait être réservé aux amoureux de la nature, qui respectent scrupuleusement ses lois. La chasse n'est contrôlée par aucune institution que dans les réserves forestières où elle est même interdite. Les amateurs apprécieront la chasse sauvage exceptionnellement préservée en terre malgache.
L'importation de fusil de chasse et du nombre de cartouches est pourtant contrôlée par des autorités compétentes, pour que les chasseurs puissent évoluer sur toute l'étendue du territoire.
Les gibiers d'eau sont les plus chassés. Certains hôtels offrent des facilités pour les chasseurs (congélateurs). Il est conseillé de contacter des guides ou paysans locaux connaisseurs et serviables possédant des chiens teigneux et courageux.
Par contre, la pêche traditionnelle persiste encore à Madagascar. Elle intéresse surtout le milieu marin et le milieu ducalquicole (en eau douce), avec des moyens les plus rudimentaires, dont la pêche à la ligne. Mais, quel que soit le milieu concerné, des contraintes et des problèmes subsistent. De ce fait, les produits sont en majorité commercialisés localement ou auto-consommés.
L'élargissement des possibilités d'écoulement des produits halieutiques a favorisé le développement accéléré de ce secteur depuis quelques années.
La pêche sportive, et surtout la pêche à la traîne, est peu pratiquée car elle exige un matériel assez onéreux. La meilleure période est cependant citée entre septembre et mars.
La pêche en plongée libre est aussi fructueuse sans pour autant négliger certaines précautions élémentaires.
(Les eaux qui entourent la grande île sont considérées aujourd’hui parmi les plus poissonneuses de la planète. Tous les types de pêche (la palangrotte, le jigging, le popping, la traîne…) sont pratiqués par des pêcheurs invétérés qui ont jeté l’ancre à Madagascar afin d’assouvir leur passion et la faire partager.
Les activités de pêche s’exercent tout au long du littoral à partir de bateaux, truffés d’électronique, ou de simples pirogues en compagnie des villageois du littoral.)
Parmi les activités de pêche les plus prisées actuellement par les touristes ou même la populations locale est la pêche au gros. Elle se pratique en famille ou entre ami, une occasion d'admirer la magnificence et la spectacle de la vie marine voire croiser des baleine et leur baleineau, dauphins, tortues marines et requins baleine, pour le plaisir des yeux.
Les aventures ne manquent pas pour les amateurs de circuits, surtout des descentes de rivières à Madagascar. Le fleuve Tsiribihina est renommé pour des descentes en pirogue, classique mais il faut quand bien même que tout soit bien organisé et bien programmé.
Il est conseillé de ne pas trop s'aventurer sur les fleuves de Madagascar en saison de pluie à cause de la montée du niveau de l'eau vers le mois de novembre jusqu'au mois de février ou mars.
Effectivement, se balader sur les gorges de la Manambolo et ses grottes jusqu'au Tsingy de Bemaraha a tenté plus d'un.
La rivière de Matiatàna procure également des vues splendides de la verdure du Sud-Est de l'île.
Déjà le nombre de chevaux à Madagascar a diminué sensiblement depuis les années de la colonisation jusqu'à l'heure actuelle.
Avant, le sport équestre était réservé aux forces armées de l'île. C'est après le retour de l'indépendance qu'il se popularise peu à peu jusqu'aux années 80.
C'est une discipline qui a eu ses heures de gloire, et qui ne s'est plus fait parler d'elle de nos jours.
Cependant, une initaition et une balde equestre dans certains centre, encadrées par des moniteurs spécialistees en la matière, sont désormais possibles. Des lieux comme le CAR à Ivato par exemple offrent des stages d'équitation; à Toamasina, certains hôtels donnent également accès à des promenades à cheval sur la plage ou aussi dans les palmeraies et orangeraies.
A Sakatia, Nosy be propose de l'équitation pour ceux qui n'apprécient pas trop le sport nautique.
En tout cas, la filière équine fait son retour sur la terre malgache et compte bien prendre une part importante sur la scène économique et dans le paysage touristiques de Madagascar.
L'escalade est en plein expansion à Madagascar notamment à Diégo Suarez, dans le Nord, et au Sud dans les environs d'Ambalavao.
Au Nord de Madagascar, les falaises d'escalade sont faites de calcaire dont la plupart des voies sont entre 25 et 35 mètres et sont entièrement équipées. D'autres voies sont sur des rochers sculptés. L'île offre également des parois granitique de plus de 800m de hauteur (Tsaranoro) très compact.
Il faut simplement respecter les rochers interdits (fady).
L'archipel de Nosy Hara, formé de 12 petites îles entourées de barrières de corail propisse pour la plongée, est également un site favorable à la grimpé sur des tsingy très découpés et des falaises impressionnantes souvent au bord de l'eau. Cet archipel se trouve sur la route descendante de Diégo vers Nosy be.
Parapente:
Depuis quelques années, plusieurs sites se prêtent à cette activité. Sur les Hautes Terres, les conditions climatiques parfois capricieuses rendent cette pratique un peu difficile. Le lac Itasy et notamment la falaise d'Analavory, avec un aplomb de 250 m environ, peut être recommandé. Mais encore, une fois, c'est l'Andringitra, pour toutes les raisons évoquées ci-dessus qui remportent la palme. Le Camp Catta met même à votre disposition un moniteur soit de septembre à décembre.
Madagascar offre une variété inouïe de sites aquatiques qui permettent la plongée sous marine, avec ses 5000km de côte.
L'Océan Indien de la côte Est s'avère plus dangereux à cause des rencontres avec les requins, même si parfois ce sont des émotions voulues par les pratiquants de ce sport.
C'est pourquoi plonger sur la côte Est nécessite une bonne prise d'informations avant de passer à l'acte.
Où plonger? On trouve une grande variété de corail et une faune aquatique abondante à Tuléar, Ifaty, et Anakao. Des bancs de gorgones et une réserve sous marine considérée comme l'éden des plongeurs sont présents dans la région de Nosy be. Des plages à barrière corallique sont également à la disposition des amateurs sur la côte Est, mais avec plus de vigilance, comme à Sainte Marie, Foulpointe,etc.
Les petits îlots de Madagscar peuvent aussi faire l'objet de plongée surtout avec un fond marin très exotique, une mer transparente bleue turquoise.
[La biodiversité marine de Madagascar est exceptionnelle par la profusion des variétés de poissons qui peuplent ses eaux. Deux sites majeurs : l’un aux alentours de Tuléar et ses réputées stations balnéaires (Anakao et Ifaty), l’autre autour de Nosy be.
De très nombreux clubs de plongée vous accueilleront pour des sorties à la rencontre des multicolores poissons de corail, tortues marines ou grands cétacés (de juin à octobre). Vos accompagnateurs sont diplômés et responsables de leur environnement avec des matériels professionnels aux normes.
Le simple snorkelling se pratique également en de nombreuses occasions, car les opérateurs touristiques fournissent régulièrement palmes, masques et tubas.]
Pour les amoureux de la nature et les passionnés d’aventures, les randonnées et les trekkings sont excellents pour découvrir l’île et ses multiples facettes de façon originale.
A travers les différents circuits, on peut apprécier la beauté du paysage, les richesses minéralogiques, floristiques et faunistiques du pays et aller à la rencontre des habitants.
Les possibilités de trekking sont nombreuses qu’on soit sur les Hautes terres que sur le littoral.
Le long des côtes, on peut découvrir le pays Vezo à l’Ouest, les forêts tropicales humides sur la façade Orientale, les nombreuses baies dans la partie Nord et au Sud, le paysage désertique.
Il existe des circuits qui peuvent être effectués en quelques jours et ceux qui durent entre 2 à 3 semaines.
Pour les randonnées de quelques jours on peut citer : le Parc national de la montagne d’Ambre, le tour des lacs d’Antsirabe, la route des contrebandiers reliant le lac Alaotra et la côte Est, la forêt tropicale sèche de l’Ouest à travers la liaison Maroantsetra-Antalaha, Andapa-Tanambao, le massif de l’Andringitra.
Pour les trecks de 2 à 3 semaines, il y a la traversée du massif de l’Isalo ou la liaison Tuléar - Morombe en longeant la côte Occidentale.
[C’est incontestablement l’activité la plus pratiquée car elle permet, outre les plaisirs sportifs, de jouir pleinement des atouts touristiques majeurs de la grande île que sont, la découverte de sa faune et flore ainsi que l’immersion en milieu rural à la rencontre d’attachantes populations villageoises.
Dans toutes les régions, des prestataires, souvent très bien rodés, organisent des treks avec bivouacs (hébergement chez l’habitant ou sous tente) de plusieurs jours. Parmi les plus spectaculaires, citons ceux qui traversent le cap Masoala (d’Antalaha à Maroantsetra), relient le lac Alaotra à la côte Est (chemin dit « des contrebandiers ») ou partent dans les dédales du Makay (au Nord du massif de l’Isalo qui, lui aussi, est propice à des raids de plusieurs jours)... Les alpinistes préfèreront, sans nul doute, les treks qui mènent au sommet du pic Boby (2 658m) ou à celui du Marojejy, entre forêts et monde minéral.
Les simples randonnées, quant à elles, sont innombrables. Celles qui suivent les circuits tracés à l’intérieur des Parcs Nationaux permettent d’observer les plus belles espèces de la flore et faune malgaches, souvent totalement endémiques des contrées traversées.]
La terre malgache regorge une multitude de grottes et de tsingy très intéressants les uns comme les autres.
Entrer dans les entrailles de l’île par des grottes est comme faire la découverte d’un nouveau monde merveilleux sous terrain. Plusieurs kilomètres de galeries s’offrent à tous ceux qui les visitent. Des petits cours d’eau sous terrains ruissellent à travers les stalagmites. Des nappes phréatiques sont presque accessibles par le biais de ces grottes dont les entrées sont camouflées par des feuilles ou des forêts abritant différents lémuriens endémiques
Les Tsingy de Bemaraha et d'Ankaratra sont des monuments nationaux. Leur potentiel en matière touristique et scientifique est unique au monde. Ils sont également une des richesses inestimables pour Madagascar.
A part les mamifères en voie de disparition qu'ils abritent, des sentiers exceptionnels permettent des visites guidées pour ne pas s'y perdre.
Cette discipline n'est pratiquée que dans les régions côtières de l'île de Madagascar, où le vent est favorable à la formation de vagues, où la mer n'est jamais tranquille. Compte tenue de ces conditions, les lieux les plus retenus sont donc :
Antsiranana (dans la baie de Diego) où se déroule fréquemment des compétitions internationales de Windsurf). A noter que Diego Suarez bénéficie du passage du Varatraza ou Alizée de Mars à Décembre
Mahambo sur la côte Est.
Lavanona ( à l'extrême sud de Madagascar)
Le sport nautique surtout en milieu marin ne semble pas encore être un sport assez répandu ni populaire à Madagascar. Sa pratique vient tout juste de se faire connaître depuis quelques années, et commence à se vulgariser dans la mesure où ceux qui veulent le pratiquer doivent observer certaines conditions.
[Le Nord Ouest est réputé comme un spot de niveau mondial pour le windsurf et tout particulièrement la baie de Diégo Suarez et son littoral environnant où se déroulent fréquemment des compétitions internationales. Le « varatraza » souffle de mars à décembre et garantit des conditions optimales à tous les amoureux de ces sports de glisse qui permettent une communion parfaite avec la nature. Des prestataires de services, sportifs émérites, louent du matériel de compétition et peuvent instruire aux joies de ces sports. Le surf se pratique, quant à lui, en deux lieux bien définis. Tout près de la station balnéaire de Mahambo (au Nord de Toamasina) ou à Lavanono, à l’extrême Sud du Pays. Pour s’initier, le littoral autour de Fort-Dauphin est idéal : des écoles de surf accueillent des enfants à partir de 5 ans !]