Elogeo

Sécurité

La crise politique qui a débuté en 2009 n'a fait qu'empirer la situation d'insécurité à Madagascar. Les abus de pouvoir de la part des autorités se multiplient.
C'est pourquoi les touristes doivent se montrer particulièrement vigilants aussi bien dans la capitale que dans les autres villes de la Grande Île.
Il est recommandé de prendre certaines précautions comme la prise de contact avec son tour opérateur dès l'arrivée à l'aéroport. Il est également conseillé d'éviter toutes promenades nocturnes sur les plage, dans des quartiers incertains, ou en-dehors des villes. Il faut aussi éviter le port ostensible d'objets de valeurs sur soi.

Santé

Les tours-opérateurs ont leur propre assurance santé, il convient donc de se tourner vers eux en cas de problème de santé. Sinon, l’Institut Pasteur d’Antananarivo est en mesure d’assurer les services médicaux appropriés.

La capitale est dotée de nombreuses pharmacies. La plupart des quartiers de la ville en possède. Certaines sont ouvertes 24h/24 et 7j/7 comme la pharmacie d’Avaradrano dans le quartier d’Analamahitsy.

En ce qui concerne les urgences, tous les hôpitaux et les centres médicaux ont un service d’urgence. Celui d’Espace Médical est 020 22 625 66, celui de Médical Plus est 033 11 613 05 et celui de CDU est 020 22 235 54.

Pour les analyses d’urgence, il faut s’adresser à Espace Médical ou à l’Institut Pasteur qui a le meilleur laboratoire du pays.

Dangers pièges et désagréments

Il s'agit tout d'abord de respecter les « Fady », qui sont les tabous et les interdits à Madagascar. Pour ce faire, il est important de s’informer avant d’entreprendre la visite d’un lieu quelconque afin de ne pas connaître de désagréments avec les populations locales.
De même dans les grandes villes il est vivement conseillé de ne pas donner de nourriture aux mendiants. La probabilité est forte que ces derniers simulent alors une attaque aiguë comme s’ils étaient empoisonnés. Ceci dans le but de négocier une somme d’argent.
Concernant les tarifs, il faut prendre l’habitude au moment de marchander un bien ou de régler des frais de taxis, de négocier un tarif plus proche de la moitié de celui proposé puisqu’il est courant que les locaux doublent leurs prix lorsqu’elles ont affaire à un étranger.

Douane

Tout chargement venant de l'extérieur à destination de Madagascar doit être libellé d'un "Bordereau de Suivi de Cargaison" (BSC) hormis certaines opérations qui ne sont pas soumises à ces exigences, notamment les effets pour un déménagement effectif.
Un commissionnaire agréé en douane (CAD) réalise toutes les opérations relatives au dédouanement.
Dans cas spécifiques peuvent exiger l'obtention de divers agréments du Ministère chargé des douanes la production de documents justificatifs.
Au vu de le complexité du code de la douane malgache, les procédures à suivre pour importer ou pour exporter des cargaisons et des marchandises peuvent prendre un certain temps.

Certains produits sont interdis à l’exportation : les animaux et les plantes, les objets authentiques (exemple : « aloalo », volet « zafimaniry »), ainsi que les objets et documents anciens.

L’importation de devises n’est pas interdite mais il faut déclarer les sommes supérieures à 7 500 euros.

Problèmes juridiques

La plupart des problèmes rencontrés par les touristes et autres visiteurs se concentrent autour de la perte des effets personnels et la perte de papiers importants comme le passeport et les cartes de paiement.
Pour faire face à ces problèmes, il convient de se rendre auprès des consulats du pays de provenance. L'ambassade entre en action uniquement lorsque la sécurité des étrangers est menacée.

Concernant les délits et crimes, ils sont réprimés par le droit pénal malgache en vigueur.

Hygiène et nutrition

Il vaut mieux prendre ses propres précautions et s'abstenir dans certains cas. Il convient de ne jamais boire l'eau courante quelque soit le lieu dans lequel vous vous trouvez dans l'Île.
Toujours se procurer de l'eau en bouteille. De même, en ce qui concerne la nourriture, la majorité des Malgaches n'y faisant pas particulièrement attention, il faut être vigilant.
Il est préférable de se rendre dans un restaurant qui respecte les règles d'hygiène élémentaires, quand bien même c'est plus cher, plutôt que de souffrir de maux d'estomac ou pire après avoir consommé dans un restaurant bon marché.

Droits de l'homme

Madagascar se place parmi les pays les plus pauvres de la planète, ce qui se traduit par de graves dysfonctionnements en matière de droits économiques et sociaux. Le taux de scolarisation est bas, l’accès à l’eau potable n’existe pas et l’espérance de vie à la naissance ne dépasse pas 64 ans.
Cette situation chaotique tend néanmoins à s’améliorer ces dernières années dans la capitale. Ce qui n’est pas le cas dans les zones rurales où la présence du gouvernement est défaillante.

La justice rendue par les « Dina », sortes de comités de vigilance locaux fonctionnant selon des principes ancestraux, est plutôt sommaire malgré les tentatives du gouvernement de les contrôler ou de les soumettre à des règlements plus stricts. Les « Dina » sont notamment accusées de pratiquer la torture dans le but d’obtenir des confessions.
Les prisons malgaches sont mal famées et de nombreux cas de mauvais traitements sont rapportés.

Les communautés étrangères qui sont présentes à Madagascar ont parfois des problèmes à s’intégrer pleinement dans la société malgache. Il subsiste quelques tensions xénophobes à leur égard. Le fait que ces communautés détiennent la plupart du temps l’ensemble des circuits du commerce renforce l’hostilité populaire.

Compte tenu de la situation globale, les organisations internationales de défense des droits de l’homme continuent de se battre contre les discriminations, le racisme et en faveur de l’intégration des plus démunis.

Prostitution tourisme sexuel

La prostitution est un des derniers moyens de subsistance à Madagascar.
L’État malgache est totalement débordé par ce problème et rien de ce qu’il entreprend ne parvient à l’endiguer. Concernant le tourisme sexuel, il est fortement réprimé par la loi malgache en vigueur. Pour autant, le manque de moyens des autorités ne permet que trop rarement d’appliquer celle-ci.