Les deux principales stations thermales de Madagascar, celles d’Antsirabe et de Ranomafana, ont été créé durant la colonisation. Les stations thermales accompagnent généralement le tourisme car elles disposent de plusieurs infrastructures (hôtel, restaurant, piscine thermale, …) qui favorisent cette activité.
La station thermale de Ranomafana a été créée vers 1944. Cette station se trouve dans le Sud-Est de Madagascar et plus précisément à proximité du Parc National de Ranomafana. Cette proximité avec le Parc favorise la station car ceux qui visitent le Parc sont attirés par les activités et les services offerts par la station. En plus des traitements curatifs qu’elle propose dans le centre thermal, la station possède un hôtel-restaurant. Les infrastructures sont actuellement en réhabilitation, les travaux ont débuté le 21 Avril 2012 et dureront environ 30 mois.
La station thermale d’Antsirabe quant à elle est plus ancienne car la découverte de la première grande source d’eau thermale à Antsirabe date de 1878 par le Norvégien Rosaas. C’est à cet endroit qu’il construisit la maison du bain de la Reine et du Premier Ministre de l’époque. Vers 1890 les analyses des eaux effectuées à Oslo ont indiqué que les eaux des sources d’Antsirabe étaient presque semblables à celle de la célèbre source de Vichy. Ceci a ensuite donné lieu à l’appellation Rano Visy ou « eau de Vichy ». C’est quelques années plus tard qu’un établissement sanitaire a vraiment été construit sur le modèle des villes d’eau français. Les constructions se sont poursuivies au fil du temps et actuellement la station thermale possède des bains, des boissons et même un lac créé à partir des eaux thermales,
Les aires protégées sont constituées des parcs nationaux terrestres et marins, des réserves spéciales et des réserves naturelles intégrales. On recense à Madagascar une cinquantaine d’aires. Considérées dans leur ensemble, elles couvrent à peu près 10% du territoire. Leur accès est strictement réglementé : il faut s’acquitter d’un droit de passage qui ne peut se faire que sous la conduite d’un guide officiel.
Le territoire malgache contient de nombreux aires et sites d’intérêts répartis de façon homogène. Les paysages naturels, les sites historiques et villages, les plages, les îles et les circuits sont nombreux et variés.
Madagascar est l’un des sept pays du monde doté d’une richesse écologique la plus diversifiée et la plus exceptionnelle.
Cette diversité luxuriante est pourtant menacée et en voie de dégradation. Les pressions sociales et économiques ont en effet un impact négatif. Chaque année presque 200.000 hectares de forêts disparaissent à Madagascar entraînant l’extinction d’espèces et la destruction d’habitats. C’est en raison de ce contexte sombre que les aires protégées ont été mises en place. En 1927, les premières réserves naturelles intégrales ont vu le jour sous l’administration coloniale. Après l’indépendance, ces réserves ont été entérinées par décret présidentiel.
En 1990, le Tsingy de Bemaraha a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. En 2007, six autres parcs ont été admis au patrimoine mondial de l’UNESCO, à savoir l’Andringitra, Ranomafana Marojejy ou « Forêts humides de l’Atsinanana », Masoala, Andohahela et Zahamena.
Aujourd’hui les aires protégées sont gérés par Madagascar National Parks (anciennement dénommé ANGAP).
Les stations marines sont des laboratoires permettant de mener des travaux scientifiques dans les domaines de l’océanographie et de la biologie marine principalement. Elles ont été construites sur les littoraux à l’époque coloniale. L’Office de la Recherche Scientifique et Technique d’Outre-Mer (ORSTOM) a entamé les premières études à partir de la station marine de Nosy Be installée depuis le début des années 1940. En 1961, une autre station marine a vu le jour à Tuléar où se trouve la grande barrière de récifs.
De vastes campagnes océanographiques et de nombreuses missions ont été effectuées jusqu’aux latitudes des Mascareignes et dans presque toutes les îles de l’Ouest de l’Océan Indien à partir de ces stations.
L’année 1992 a connu la fusion de la station marine de Tuléar avec la filière Océanologie et l’Unité de Formation Supérieure Halieutique pour donner naissance à l’Institut Halieutique et des Sciences Marines (IHSM) dont la mission est la formation et la recherche en matières de pêche, d’aquaculture et d’environnement marin et littoral. L’IHSM est aujourd’hui membre de l’IO-GOOS (Système d’Observation Océanique et Prévision de Changement Climatique dans l’Océan Indien) qu’il a fondé en 2003.
Madagascar regorge de sites historiques hérités de nombreux siècles d'activité humaine. Si les plus connus remontent à la période royale, bien d’autres ont existé avant. Parmi ces derniers, il y a par exemple Ivondro, qui se trouve à 7km au sud de Tamatave, et qui renferme un ancien repaire de pirates datant du XVIIème siècle. Il en est de même pour l’île Sainte-Marie qui renferme un cimetière des pirates.
En allant vers le Sud de l’île, on peut trouver des villages reculés comme celui des Zafimaniry ou des Mikea célèbres pour leur savoir-faire dans le travail du bois.
Mais les principaux sites historiques de la Grande Île restent les vestiges de la période royale. Il s'agit des anciennes demeures des grands souverains malgaches : les Rova (les palais), les forts, etc.