Ce ne sont pas les hôtels qui manquent à Madagascar, que ce soit pour des voyages d'affaires, des vacances en couple ou des séjours en famille. Les grands hôtels de Madagascar vendent de nombreux services : piscine, SPA, visites guidées, salles de sport ou encore restauration haut de gamme. Les villes principales du pays comme Antananarivo et Tamatave sont bien dotées en hôtels. Concernant les règles d'hygiène, si elles sont respectées en moyenne dans ces villes, ce n'est pas toujours le cas en province. Il faut ainsi s'informer et se renseigner préalablement sur les services et les infrastructures mis à la disposition des clients.

La cuisine malgache est le mélange des différentes influences étrangères qui se sont succédées au cours de son histoire (asiatique, indienne, arabe, africaine, etc.). Le riz constitue l’aliment de base de la population. Ses accompagnements sont très diversifiés suivant les produits de chaque région (légumes et fruits pour les Hautes Terres, poissons et crustacés pour les régions côtières).

Les restaurants sont en abondance sur l’île même dans les recoins des quartiers populaires, allant de la cuisine la plus simple (européenne, malgache, chinoise, indienne) à la plus élaborée. Les deux grands « classiques » sont le romazava et le ravitoto sy henakisoa. Sur les côtes, les plats à base de poissons et de crustacés prédominent. Epices et noix de coco entrent dans la plupart des préparations. Ceux qui aiment la cuisine asiatique apprécieront les fameuses soupes chinoises de la côte Est.

Avant toutes choses, il ne faut pas boire l’eau du robinet. Il convient de se procurer de l’eau naturelle en bouteille.

Le vin malgache est connu à l’international, en particulier le « Lazan’i Betsileo », le « Château vergé », extrait des vignes de la province de Fianarantsoa. C’est un vin blanc dont la réputation n’est plus à faire.

L’approvisionnement de Madagascar en eau de vie et en liqueurs est assuré par Dzamandzar et Royal Spirit. On trouve également de l’eau pétillante issue de la source de Vichy d’Antsirabe.

Le meilleur thé de Madagascar peut être trouvé à Sahambavy. Pour le café, c’est sur la côte Est qu’il faut se rendre pour trouver le meilleur.

Il s’agit d’être vigilant quant aux objets qu’on peut souhaiter acquérir. L’infraction de trafic illicite peut être facilement caractérisée par ignorance du voyageur. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées de disparition (Convention CITES) fixe des conditions d’exportation commerciale. Ainsi, l’exportation d’espèces vivantes est interdite, en particulier les lémurien, le dugong, les tortues, les boas, certaines espèces de caméléons et de grenouille ainsi que certaines espèces d’euphorbiacées, de didieracées et d’apocynacées.

Certains achats sont exonérés d’interdiction dans une certaine mesure. Le voyageur peut emmener avec lui 2kg de vanille, 250g de bijoux poinçonnés et quatre articles différents en peau de crocodile achetées chez des commerçants agréés à condition de produire les factures et autorisations signées par l’administration forestière.

Madagascar offre une vue resplendissante qui fera la joie des photographes professionnels mais aussi amateurs. Les paysages, la vie quotidienne de la population, les différents rituels et cérémonies sont autant de thèmes à explorer. 

Quelques précautions méritent quand même d’être mentionnées : toujours se munir de cartes mémoires et de batteries de rechange, respecter les us et coutumes et les règlements internes du pays. Par exemple, pour les prises de vue professionnelles dans les musées, les parcs et réserves ou autres, une autorisation délivrée par les responsables des lieux est nécessaire. Il faut aussi toujours rester vigilant concernant les matériels, peu importe où l’on se trouve. 

C’est l’entreprise JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy) qui assure l’approvisionnement de toute l’île en matière d’eau courante. Il faut toutefois souligner que ce ne sont pas tous les foyers qui ont accès à l’eau du robinet, même dans la capitale. Dans les campagnes, les habitants vont chercher l’eau nécessaire à leur quotidien directement aux sources d’eau naturelles au pied des collines.

Le problème ne réside pas dans l’insuffisance des sources hydrauliques mais plutôt dans une mauvaise gestion de la part de l’Etat. En dépit des efforts déployés par celui-ci et les différents ONG œuvrant à Madagascar pour desservir l’ensemble du territoire, beaucoup reste encore à faire. Depuis plusieurs décennies, la partie Sud de l’île est régulièrement victime de pénuries d’eau plus ou moins importantes durant la période sèche.

La cuisine malgache est mise à l'honneur dans la plupart des restaurants de l'île à travers des plats qui sont le plus souvent préparés à la minute même de la commande. Les produits utilisés sont de bonne qualité et rendent compte de la diversité de Madagascar : foie gras, fromages, coquillages, huîtres, thon ou encore calmar, sans oublier les multiples épices aux saveurs si particulières.

L’alimentation est liée aux rites et aux traditions malgaches. S’il y a des spécialités gastronomiques pour chaque région de l’île, en revanche le riz demeure l’aliment de base des Malgaches.

Concernant les règles d’hygiène, elles sont parfois médiocres et il s’avère alors risqué de goûter des spécialités régionales dans des gargotes improvisées ou en brousse.

En matière de shopping souvenirs, Madagascar propose une large gamme de produits artisanaux issus des différentes régions suivant leurs spécialités respectives. Un petit tour dans les différents marchés artisanaux de la capitale permet de voir tout ce qu’offre ce secteur : des taxi brousses en miniature fabriqués à partir de boîtes de conserve, des articles en corne, en raphia, en céramique ou en pierres précieuses. Les belles  nappes de tables et les robes ornées de broderie connaissent également un grand succès auprès des touristes. 

Si on ne sait pas gérer son temps, la vie pratique à Madagascar, surtout dans les grandes villes comme Antananarivo, peut vite devenir une course contre la montre.

Pour mieux préparer sa journée, il faut connaître les habitudes malgaches. Dans la matinée, vers 5h du matin, c’est l’ouverture des épiceries et l’étalage des légumes frais au marché. De 7h jusqu’à 9h, des embouteillages commencent à se créer car c’est la rentrée des élèves et des étudiants et c’est aussi l’heure des ouvertures des bureaux administratifs, des grands magasins et des boutiques. De 10h jusqu’à midi, les voies de circulation sont libérées dans le centre-ville. Entre midi et 14h, c’est la pause déjeuner des travailleurs, des élèves et des étudiants, et ceux qui ont du temps peuvent faire une petite sieste.

Dans l’après-midi jusqu’à 17h, c’est la réouverture des bureaux et des classes. A partir de 19h jusqu’à 20h, les embouteillages se forment à nouveau : les bureaux, les classes, les grandes surfaces et les centres commerciaux commencent à fermer et tout le monde se précipite pour rentrer chez soi. Vers 21h jusqu’à l’aube, c’est l’ouverture des night-clubs en particulier le week-end.

La JIRAMA est une société d'État responsable de la fourniture en énergie électrique à Madagascar. C'est l'équivalent malgache de l'EDF en France. La Jirama produit de l'électricité à partir d'énergie tirée de l'hydrocarbure, ce qui explique son coût particulièrement élevé. Pour l'instant cette société n'exploite pas l'énergie hydro-électrique. Ce ne sont pourtant pas les cours d'eau qui manquent dans la Grande Île. La qualité des services de la Jirama est irrégulière, même dans la capitale, avec notamment de nombreuses variations de tension. De surcroît, plusieurs régions du pays ne sont pas couvertes par son réseau électrique.

L'électricité est donc un luxe pour les Malgaches, mais cela n'empêche pas l'essor des nouvelles technologies de l'information dans les grandes villes du pays.